Panier de crabes [GSD/KiraXcagalliXasuran]

Auteur : junon2/ennostiel/cagallifangirl

Paring: Asuran Zala, Kira Yamato et Cagalli Yulla Attha

Genre : romance/humour

Rating : T

Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au créateur de Gundam seed (désolée, j’ignore son nom) ou à la firme qui produit l’animé, Sunrise je pense, sauf l’intrigue qui elle est à moi.

Résumé : un couple de bisexuel font entrer dans leur vie une jeune femme pour laquelle ils sont incapables de rester insensible… mais comment choisir quand on aime 2 personnes. ?

Avertissement : Un très grand, même s’il n’y a pas de lemon ! Couple à 3 ici ne signifie pas triangle amoureux mais vraiment un couple à 3 (vivent à 3, font tout à 3 même dormir). Le départ est plutôt une histoire de couple normal …

Note de l’auteur : euh mon premier yaoi, soyez cléments svp ! Si pas bon à savoir : Kira et Asuran sont ensemble, c’est un souple depuis presque 10 ans. Kira est un bisexuel qui a des aventures avec des femmes même s’il aime passionnément Asuran. Asuran est plutôt exclusif sur Kira mais a eu quelques aventures d’une nuit avec des femmes. Ils vivent ensemble. Cagalli est une jeune femme qui est célibataire et qui vit chichement mais plutôt bien.

POV changeant entre les 3 personnages ^^

POV Kira

« Je regarde la jeune femme rousse assisse en face de moi. Mes yeux se figent volontairement sur son décolleté plongeant mettant sa poitrine généreuse en valeur. Elle me connait assez pour savoir comment m’attirer. Je remonte vers son visage souriant et parfaitement maquillé. Elle est le genre de femme qui m’attire pour une courte relation … je sais déjà que ce ne sera qu’éphémère et elle sait qu’elle en me retiendra plus longtemps dans ses filets.

« Alors Flay, tu voulais me dire quoi ? » je demande avec un sourire alors qu’elle croise ses jambes pour mettre ne évidence sa mini jupe et ses jambes interminables.

« Un cadeau mon amour… un cadeau qui te plaira. » susurre-t-elle avant de boire une gorgée de son cocktail.

« Vraiment … intéressant. » je réponds avec un sourire.

« Un safari en Afrique centrale… tu en rêvais non ? » annonce-t-elle en se penchant un peu en avant.

Je reste en suspend, la tasse de thé en main et la fixe droit dans les yeux. Un safari ? Elle n’a pas tord c’est mon plus grand rêve. J’aimerais surtout connaître les conditions de sa proposition tentante.

« Oui, tu m’offres mon plus grand rêve … mais à quelle condition ? » je demande d’une voix calme et posée.

« Aucune, mon Amour. Je t’invite à m’accompagner en safari, je te l’offre intégral. Réfléchis, un mois en Afrique, tout ce que je demande c’est de le partager avec toi. » Me répond-elle avec un magnifique sourire plaqué sur ses lèvres vermeilles.

« Très bien, j’accepte… » Je lui rends son sourire, « maintenant excuse-moi je dois rentrer »

« Je te téléphonerais pour les détails pratiques ! » Me répond-elle alors que je la dépasse et sort du café.

J’ai toujours fait ce que je désirais, sans me soucier du reste. Mais je sais que là, Il n’acceptera pas facilement. Il m’a toujours tout passé sans discussion. Il m’aime à ce point là, au point de souffrir pour me plaire. Je l’aime aussi, passionnément même. Mais je ne peux m’empêcher de réaliser mes désirs sans son avis. Cette fois aussi je sais qu’il me le passera, ce caprice. Mais je sais qu’il y aura un prix, il ne me pardonnera pas de partir aussi longtemps avec une femme et de l’abandonner. Peu importe, je sais qu’à mon retour il sera là et m’aimera toujours aussi fort ! J’irais en Afrique ! »

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POV Cagalli

« Je soupire de frustration et de fatigue. Il est déjà 22 heures et ma journée n’est toujours pas finie. C’est exceptionnel, en général mon service se termine à 18 h 30 mais j’ai accepté de remplacer mon amie Miakka, qui avait un rendez-vous ce soir. Mes chaussures me font mal après douze heures à piétiner dans ce petit restaurant pour le service en salle. J’essaie de plaquer un sourire avenant sur mes lèvres et d’oublier ma douleur.

« C’est bon rentre, la salle est presque vide ! » déclare la fille du patron alors que je reviens en cuisine avec des plats vides.

« Mais je … » elle m’interrompt.

« Rentre, ça ira il ne reste qu’un couple ! T’as fait plus que nécessaire ce soir » Termine-t-elle en me poussant vers nos vestiaires.

N’ayant pas le choix, j’y entre et me change. Je retire mes chaussures à talons avec un soupire de soulagement et masse un peu mes pieds endoloris. Ensuite j’enlève ma tenue de travail et je vais aux douches et me rafraichis un peu et me démaquille rapidement avant de revenir au vestiaire et de réenfiler mon jeans et mon chemisier et d’enfiler mes confortables baskets. Je passe dans le vestibule et empoigne mon manteau et mon sac. Je sors dans la rue et lève la tête vers le ciel noir encombré de nuage. Peut-être qu’il neigera cette nuit… En tout cas, il faut que je sois rentrée avant !

Je marche d’un pas rapide à travers les rues désertes de la ville. L’hiver a été précoce cette année. Je frisonne de froid et accélère le pas. Du restaurant à mon studio il n’y a que vingt minutes à pieds. Une chance d’être si proche de son lieu de travail ! J’arrive enfin et j’ouvre la porte, et Mistigri vient se frotter à mes jambes en miaulant. Je me débarrasse de mon manteau et le prend à bras.

« Bonsoir Mistigri » je me dirige vers mon lit et dépose mon chat dessus avant de me changer et d’enfiler mon doux et chaud pyjama. Je m’allonge ensuite, le chat à mes côté entrain de ronronner pour obtenir de caresses et mon attention. Je le cajole et j’en profite pour lire mon courrier. Il ya a une lettre de mon propriétaire. Cette dernière est courte et brève. Je me relève subitement choquée. C’est bien la dernière chose dont j’avais besoin, et je sens la panique un peu monter en moi.

« Zut, zut zut re zut ! Il ne nous manquait plus que ça Mistigri ! » Je déclare alors que mon chat relève la tête pour me fixer de ses beaux yeux bleu étonnés.

« L’immeuble a été vendu, et va être détruit ! Nous devons trouver un nouveau chez nous. »

Mistigri baille et se recouche peu intéressé par mon explication. Je le regarde avant de passer une main caressante sur son poil soyeux. Le problème est encore plus dur à résoudre avec lui ! Quand j’ai loué ce studio je n’avais pas d’animal de compagnie. J’ai trouvé Mistigri il y a 4 mois, errant dans une ruelle et je l’ai rapporté ici. Depuis nous cohabitons ensemble. Et je ne veux pas, je ne peux pas envisager de me séparé de mon mignon petit chat gris aux yeux bleu ! Il me faut donc trouver un appartement pas cher et avec un propriétaire qui accepte les animaux de compagnie ! Je me couche et remonte les couvertures. Demain j’achèterais le journal et je chercherais dans les annonces. J’ai un mois pour déménager … »

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POV Asuran

« Je regarde Kira, allongé à mes côtés. Il se redresse et viens poser ses lèvres sur les miens pour un chaste baiser. Je sais très bien qu’il va m’annoncer un nouveau caprice. Il est prévisible, trop prévisible. Il accompli le même rituel à chaque fois : il rentre avant moi, me propose un restaurent et en général il se montre beaucoup plus câlin et amoureux quand nous faisons l’amour. Aujourd’hui, il a été tendre et a mis de côté sa fougue habituelle … ce qui m’étonne beaucoup. Il pose sa tête tendrement sur mon épaule. Je me contente d’embrasser ses cheveux, attendant qu’il parle en premier.

« On a passé une soirée merveilleuse » murmure-t-il après quelques minutes de silence.

« Hum, oui … merveilleuse est le mot exacte. » je réponds à voix basse, le nez toujours enfouis dans ses cheveux.

« On devrait avoir des moments comme celui-ci plus souvent ! » déclare-t-il en se relevant pour me fixer droit dans les yeux. Il affiche un air comblé et heureux.

« Hum oui, mais je te signale que c’est toi le passionné. A croire que tu n’as jamais le temps ! » Je le taquine gentiment sachant très bien qu’il déteste ça.

« Tu es marrant quand tu veux ! » Il me tire la langue comme quand on avait 6 ans et je ne peux m’empêcher de rire. Kira se lève et se dirige vers notre salle de bain.

« Je vais prendre un bain … si tu veux tu es le bien venu ! » me propose-t-il avec un regard coquin.

Je m’assieds et soupire un peu. Je connais Kira depuis tellement longtemps, nous nous sommes rencontrés en maternel en fait. Nous avons été longtemps meilleurs amis, jusqu’à nos 16 ans époque où nos sentiments se sont révélés plus profonds que nous le pensions. Pourtant il nous a encore fallu deux ans pour accepter ce sentiment et oser l’afficher publiquement. Depuis, malgré ses aventures passagères avec des femmes, nous sommes un couple. Je ne nierais pas avoir eu des femmes dans ma vie, mais je suis plus exclusif que lui. J’accepte qu’il passe du bon temps avec des femmes, moi je ne désire réellement que lui pour l’instant. Jamais aucune femme n’a pus me rendre amoureux, j’ai besoin d’aimer pour me donner à fond. Contrairement à Kira.

Je me lève enfin et le rejoins dans la salle de bain. Il est déjà dans la baignoire et me fixe avec un mignon petit sourire. Il m’attendait. Je le rejoins dans la baignoire et le laisse se blottir contre moi. Il n’est tendre et câlin qu’après avoir fait l’amour avec moi et moi je le suis tout le temps avec lui.

« J’ai quelque chose à te dire … » murmure-t-il doucement.

« Je sais mon Amour… » Je réponds avant de l’embrasser et je me prépare mentalement à ce qu’il va m’annoncer.

« Flay, je pense que tu la connais, m’a proposé quelque chose cet après midi. » commence-t-il. Flay Alster, bien sur que je la connais, elle a toujours tourné autour de Kira depuis nos secondaires en fait. Elle est sa maitresse actuelle.

« Hum oui, elle était dans notre classe. Que t’a-t-elle proposé de si intéressant ? » Je le questionne gentiment, m’attendant au pire.

« Un safari ! » me répond-il les yeux brillants, je comprends d’avance que quoique je dise je ne le ferais pas changer d’avis. C’est son plus grand rêve, il m’en a souvent parlé.

« Elle m’emmène en safari pendant au moins un mois ! Tu te rends compte en Afrique, dans la savane pendant un mois ! » Continue-t-il en s’exaltant. Il s’éloigne de moi. J’en profite pour sortir de l’eau et m’essuyer.

« Elle t’emmène ? Donc tu as déjà dit oui… sans m’en parler ! » Je réponds d’une voix calme mais froide.

Je m’habille sans prendre attention à son flot de paroles enthousiaste et ininterrompu. Kira est lancé sur les beautés de l’Afrique, sont désir d’y aller et sur la chance que cela représente d’y aller. Je connais déjà tous ses arguments et ses rêveries sur l’Afrique et surtout sur les safaris. Il en profite pour me parler de Flay et de ses grandes capacités de séduction. D’après lui, c’est une femme merveilleuse… pour moi une sale peste qui ne désire que nous séparer. Mais Kira est aveugle et refuse de voir plus loin que ce qu’il a sous les yeux. Je sors de la salle de bain sans lui répondre.

Je me poste devant la baie vitrée du salon et observe le paysage : les lumières donnent une illusion féérique à la ville. De l’étage où nous habitons, aucun son ne nous parvient et nous voyons la ville de haut. Le quartier chic s’étend à mes pieds… Je me mords la lèvre inférieure… Comment peut-il me faire ça ? Comment peut-il accepter qu’elle nous sépare et mette en péril notre couple ? Comment peut-il accepter de nous briser comme ça sans remord ? Comment peut-il faire passer ses caprices avant nous jusqu’à risquer de briser notre couple ? Je ne lui pardonnerais pas cette fois, s’il part je lui imposerais aussi une condition à son retour… j’ai besoin pour une fois, par vengeance, de me faire passer avant lui…

Il glisse ses bras autour de ma taille et se colle contre moi. Je sens son corps se mouler au mien et sa joue se poser contre mon dos. Je reste les yeux perdus vers le bas, observant les voitures passant dans la rue. Je n’ai pas l’attention de lui parler, ni de fléchir, pas cette fois.

« Tu m’en veux ? » demande-t-il doucement. Je prends le parti de me taire.

« Ecoute, c’est juste un mois et je réalise mon rêve… je sais que tu n’as aucune envie d’aller en Afrique et puis après je te promets de ne plus te quitter et de ne m’occuper que de toi ! » continue-t-il essayant de me convaincre. J’inspire mais ne lui réponds pas.

« Je pars dans deux semaines pour un mois… ce serait dommage qu’on passe ce temps-là en disputes… On devrait plutôt en profiter… » Continue-t-il.

« Si tu pars avec elle, Kira, je te promets une mauvaise surprise à ton retour ! » c’est la seule chose que je dis avant de me détacher de lui et de retourner dans notre chambre pour dormir. »

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POV Kira

« Je fixe Asuran dans les yeux. Il est assis dans son fauteuil et continue à lire son journal comme si il était seul. Cela dure depuis deux semaines, deux semaines qu’il me considère froidement comme un simple colocataire. Je me mords la lèvre inférieure. Je supporte mal son indifférence. Je pars aujourd’hui pour un mois et lui me nie. C’est peut-être sa manière à lui de me punir, de me faire ressentir sa souffrance. Je dépose ma seconde valise et me retourne vers lui.

« C’est ridicule, Athy ! Je pars pour un mois … et au lieu de profiter du temps qu’on avait ensemble avant mon départ, tu as tout gâché en m’évitant ! » J’explose enfin et sors ce que j’ai sur le cœur depuis deux semaines.

« Je gâche tout ?? » demande-t-il sans relever la tête.

« Oui, tu m’as parfaitement entendu ! » Je lui réponds du tac-au-tac.

« Qui a décidé de partir un mois sans demander l’avis de l’autre ? » Me questionne-t-il.

Je ne lui réponds pas. Je sais qu’il a raison, je suis le seul fautif. Au plus profond de moi, je souffre atrocement. Son silence et son indifférence sont des lames qui me transpercent le cœur. Je l’aime tellement que parfois j’en souffre. Il va me manquer horriblement, même avec une compagnie aussi attrayante et soumise que celle de Flay. Rien ne peut le remplacer. Il est tout mon univers, mon âme. Je n’ai jamais désiré personne comme lui, jamais éprouvé autant de plaisir que sous ses mains et ses lèvres. J’aime les femmes et je les désire, j’éprouve même du plaisir avec elles, mais rien n’est comparable à Asuran, rien ne me comble comme lui. Je l’aime passionnément.

« Asuran, je … » Je m’arrête, cherchant mes mots.

« Combien de fois as-tu fais passer tes caprices avant nous ? » questionne-t-il.

« Asuran, écoute … » mais il m’interrompt à nouveau.

« Combien de maîtresse as-tu eu ? » me demande-t-il.

Je préfère attendre la question suivante. Je fixe mes pieds, ressentant le poids de mes écarts.

« Combien de fois, Kira, as-tu réalisé tes rêves ou envies sans tenir compte de nous ? » il relève la tête et me fixe droit dans les yeux.

« Combien de fois ai-je accepté tes maîtresse ou tes caprices sans rien en retour ? » Finit-il. Il replie son journal et me fixe avec un regard perçant.

« Trop souvent ! » je réponds directement, mes yeux plongés dans les siens. Je le connais, le prendre par surprise et le déstabiliser est le meilleur moyen d’obtenir gain de cause. Son regard parait surpris, il a perdu sa froideur. Asuran penche adorablement la tête sur le côté. Ile st craquant et ressemble à un petit garçon surpris.

« Asuran, je te le promets, c’est la dernière fois. » je lui promets en le regardant dans les yeux.

« Oh la dernière fois ? » ironise-t-il, « et combien de fois me l’as-tu promis ? »

« Cette fois-ci, je ne plaisante aps. » Je rétorque.

« Donc les autres fois, tu te moquais de moi. » Continue—t-il sur le même ton.

« Arrêts ça ! » j’ai presque crié, » je ne suis pas un collaborateur ou un employé. Et je t’interdis de jouer à ça avec moi ! »

« Quand toi, tu arrêteras de jouer avec notre couple ! » Me répond-il.

« Asuran, je ne veux pas de cette conversation maintenant, alors que je dois prendre un avion ! » Je rétorque.

« Tu vas le rater, ton avion » me déclare-t-il après un regard à sa montre.

« Très bien, on reprendra cette conversation à mon retour » Je déclare en empoignant ma valise et en me dirigeant vers la porte.

« Si tu passes la porte, je te promets une surprise de taille à ton retour ! » Je l’entends déclarer alors que je passe la porte d’entrée de l’appartement. »

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POV Cagalli

« Je relis l’adresse sur le papier et relève la tête vers le bâtiment. Il doit y avoir une erreur quelque part… quoique … Je me mordille la lèvre inférieure. C’est vrai qu’il n’y avait pas l’adresse dans l’annonce, juste le numéro de téléphone de l’agence et un bref descriptif de l’appartement. En lisant les informations succinctes, je m’attendais à un petit appartement. De plus, l’agence m’a juste donné l’adresse et un rendez-vous pour rencontrer la propriétaire. Jamais je n’ai cru que je me retrouverais dans le quartier chic de la ville ! J’ai envie de faire demi-tour, mais ce serait impoli. Cette dame m’attend après tout. J’inspire et m’avance vers l’entrée de l’immeuble où doit m’attendre l’agent immobilier. Je trouverais une excuse avant la fin de la visite… par exemple Mistigris !
Dans le hall d’entrée, j’aperçois un homme en costume noir avec une mallette. Surement l’agent que je dois rencontrer. Je me dirige vers lui d’un pas décidé. Il tourne enfin les yeux vers moi. Il me dévisage de haut en bas et grimace, je dois être très éloignée de ses clientes habituelles. J’aurais dû mettre autre chose qu’un jeans et un pull à col roulé….

« Mademoiselle Attha ? » questionne-t-il avec une grimace.

« Bonjour Monsieur » Je lui réponds avec un sourire poli.

« Et bien, cela risque d’être court … Enfin, monsieur Zala nous attends, venez. » me répond-il sur un ton pédant.

« Monsieur Zala ?!? Euh je m’attendais à rencontrer une dame… » Je déclare, étonnée.

«Ah bon, je vous ai dit que c’était une femme. » Se moque-t-il en m’attirant dans l’ascenseur.

« Non, mais comme l’annonce précisait qu’on cherchait une femme, je pensais que c’était UNE propriétaire » j’explique d’une voix que j’essaie de maintenir calme.

« Veuillez arrêter de penser … ce serait mieux devant monsieur Zala… », Il me lance un regard en coin, « avez-vous les moyens de louer ? »

« Dans cet immeuble ? Non. » Je réponds sincèrement mais un peu embarrassée d’avouer mon manque de revenu.

« Je m’en doutais. Ce sera donc bref. » Me répond-il avec un air supérieur qui m’exaspère.

Les portes s’ouvrent et nous sortons de l’ascenseur. Je le suis jusqu’à la porte d’un appartement où il sonne et attend. Je reste sur le côté. Quel genre d’homme demanderait une femme pour colocataire ? Un vieillard solitaire ? Un pervers ? La porte s’ouvre et j’entrevois un jeune homme aux cheveux foncés tombant souplement sur ses épaules.

« Monsieur Zala, bonjour » déclare poliment et respectueusement l’agent. Tiens, il sait être poli lui ?

L’autre homme hoche de la tête en guise de salut, mais ne dit pas un mot. Il a un regard froid et calculateur.
« Erm, la visite sera courte », déclare l’agent, « Mademoiselle Attha a … euh … un problème de budget je crois donc … »

« Vous parlez toujours autant. » déclare d’une voix claire et glaciale le propriétaire.

« Non, je suis désolé de … » commence l’agent.

« Ce n’était pas une question. » le ton est froid et tranchant. Involontairement, je frisonne. Etrangement, j’imagine que sa voix doit être sensuelle et suave quand il parle à une femme qu’il désire séduire.

« Euh, voici Mademoiselle Attha. » déclare l’agent en m’agrippant le bras et en me mettant devant l’inconnu.

Je relève la tête lentement et croise un regard émeraude intense. Son regard vacille et prend une expression plus douce. Un sourire se dessine sur ses fines lèvres sensuelles. Je sens mes joues rougirent subitement et je baisse les yeux, embarrassée.

« Enchanté de faire votre connaissance » murmure-t-il.

« Bonjour … » je réponds d’une petite voix. Pourquoi sa présence m’intimide-t-elle autant ? »

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POV Asuran
« Je baisse les yeux vers la jeune femme en face de moi, que cet imbécile d’agent vient seulement de me présenter. Elle est petite, plus petite que moi ; blonde, les cheveux mi-long tombant en désordre sur ses épaules. Elle est très différente des femmes sophistiquées que je côtoie et des bimbo que Kira fréquente. Elle est … simple avec son jeans délavé et son pull à col roulé. Elle relève la tête et je rencontre un regard ambre aux reflets dorés, légèrement timide. Je déglutis et je sens mon cœur manquer un battement. Je me laisse sombrer dans ses beaux yeux. Involontairement, je lui souris. Elle rougit adorablement et baise un peu al tête, brisant notre contact visuel. Je ne peux m’empêcher de la trouver belle.

« Enchanté de faire votre connaissance. » Je murmure.

« Bonjour … » Me répond-elle d’une petite voix timide.

Je m’efface pour la laisser entrer, mes yeux ne la quittant pas des yeux. Je suis incapable de détacher mon regard de sa silhouette. Jamais une femme n’avait produit cet effet sur moi, du moins pas au premier regard. Je suis fasciné par elle. Je sens mes joues me brûler légèrement. Etrange sentiment qui m’envahit et me réchauffe, la même sensation que quand j’ai compris que j’aimais Kira. Lui seul peut faire naitre cette chaleur en moi. Elle tourne de nouveaux ses beaux yeux vers moi, les joues toujours rosées. Je lui souris alors que nos regards s’aimantent …

« Je peux faire visiter l’appartement à Mademoiselle. Cela ne prendra que 15 minutes » Déclare l’agent.

Je tourne la tête vers lui, le regard de nouveau froid et neutre. Je l’avais complètement oublié celui-là. Il me rappelle un peu brutalement la réalité et al raison de la présence de la belle déesse blonde. Je la vois tourner la tête vers lui et attendre son explication. Je n’ai aucune envie de la laisser entre ses mains pour la visite de mon duplexe.

« Je vais faire la visite moi-même. » Je déclare sur un ton qui n’admet pas de réponse. Il hoche la tête respectueusement et se plante dans le hall. Je prends le manteau de ma visiteuse et le tends à l’agent.

« Restez la, noue arrivons. » J’abandonne l’agent dans le corridor et attire la jeune femme vers le salon. Je désire être un peu seul avec elle.

Le salon est une pièce relativement grande, éclairée par une immense porte fenêtre donnant sur la terrasse et un mini jardin. Le seul avantage, avec le peu de bruit, à mes yeux de vivre au dernier étage d’un immeuble. Je lance un regard à ma compagne, qui ouvre de grands yeux admiratifs. La pièce est meublée simplement et plutôt froidement. Peut-être que ma mère a raison quand elle dit qu’il manque une présence féminine ici. Je la regarde avancer lentement dans la pièce, son regard se posant sur tout : su sofa et fauteuils en cuir entourant la table basse au bar contre le mur opposé et enfin la télévision et le tableau au mur. Elle se dirige vers la porte fenêtre et observe l’extérieur. Je la rejoins et me poste à côté d’elle.

« C’est magnifique comme vue. » Murmure-t-elle.

« Hum, surtout très calme et silencieux … » Je lui réponds, « désirez-vous aller sur la terrasse ? »

« Heu non, ça ira… » Elle a les yeux fixés sur la rue et le peu de passants.

« C’est un quartier très paisible. » Je l’informe gentiment me dirigeant vers la partie salle-à-manger de la pièce.

« Elle me suit et balade ses yeux sur le décor, caressant du regard le buffet, la table et les chaises, ainsi que les quelques rares objets de décorations ornant meubles et murs. Elle s’arrête au bout de la table et lance un regard à l’ensemble de la pièce. D’ici, on voit l’intégral du salon et de la salle-à-manger. Je reste près d’elle, attendant une question.

« C’est … euh … simple et sobre ! » Déclare-telle.

« Hum, bon qualificatif … Avez-vous beaucoup de meubles ? » Je commence à devenir professionnel.

« Euh … non, en fait je … loue un mini kot … plutôt des bibelots … » Me répond-elle de manière évasive.

« Hum d’accord, la cuisine puis je vous montrerais le second étage. » Je déclare en l’attirant délicatement par le bras vers la porte. Elle rougit instantanément au léger contact. J’entre en premier. Elle fait le tour de la pièce, examinant un peu les meubles. Il n’y a pas de grande surprise puisque nous possédons une cuisine équipée en chêne. Elle me suit ensuite dans les escaliers et nous nous retrouvons dans le hall du second étage.

« Alors, il existe ici trois chambres relativement spacieuses et un bureau, le mien en l’occurrence. Chaque chambre possède une salle-de-bain attenante et un balcon. J’occupe celle du centre… » J’explique un peu et je la vois hocher de la tête. J’ouvre la porte de la première chambre et la laisser y entrer seule pour elle visiter. Elle ressort au bout de quelques minutes avec un beau sourire.

E-« vous avez un très bel appartement, monsieur Zala », déclare-t-elle, « spatiaux, lumineux et euh … »

« Il existe un problème … si vous me disiez lequel. » Je questionne en la regardant dans les yeux.

« Euh deux en fait : un, je n’ai surement pas le budget pour payer le loyer et deux, Mistigris. » Déclare-t-elle les joues en feu et le regard fuyant.

« D’accord, dans l’ordre : le loyer en premier. Combien payez-vous votre loyer pour l’instant ? » Je demande.

« Hein ?!? 250 euros par mois avec les charges. » Me répond-elle un peu surprise.

« Et si vous gardez ce loyer… » Je continue lentement.

« Quoi ? Vous ne me ferez pas croire que c’est la moitié du loyer de cet appartement ! » Elle a osé une peu le ton.

« Pourquoi devez-vous déménager ? » Je continue calmement mon interrogatoire.

« … euh … l’immeuble va être détruit … mais … » explique-t-elle.

« Ecoute, je suis propriétaire et loin d’avoir besoin qu’on paye la moitié du loyer … donc si vous êtes intéressée … je serais enchanté de vous avoir pour colocataire. » Je lui réponds avec un sourire.

« Ah … euh … mais … Mistigris, je ne peux pas … » Elle bégaie adorablement.

« Mistigris ?!? » Je demande un peu étonné.

« Mon chat, je ne peux pas l’abandonner … elle est trop gentille et puis je l’aime … » elle s’enflamme un peu.

« Un chat ? Hum, en général, je m’entends très bien avec eux. Il n’y a pas de souris ici, mais je ne pense pas qu’elle sera malheureuse. » Je plaisante un peu et j’ai l’agréable surprise d’entendre son léger rire cristallin. Par contre Kira n’appréciera pas le chat, il ne voulait aps d’animaux…

« Alors, accord passé ? » Je lui tends la main. Elle hésite avant de la serrer.

« Oui… » Murmure-t-elle avec un sourire. »

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Fin chapitre 1

Alors voilà un peu plus original que les autres d’après moi. C’est le moment de me donner vos impressions ou vos envies … si vous en avez ^-^ En espérant que ça vous plaise ….

Merci d’avoir lu ! (et commenter si vous le faites ^^)

TRop bien elle et super esque y'a une suite????????

SI oui je la veux XD

oui y a une suite ^^ je te la mets demain et merci

en fait j'ai 2 chapitres de finis après celui-ci

POV Cagalli

« Je trie mes vêtements pour les ranger dans des cartons ou ma valise. C’est aujourd’hui que je déménage. Mon kot ressemble à un capharnaüm ; un champ de bataille serait plus ordonné ! Mes vêtements sont éparpillés sur mon lit ainsi que mes sous-vêtements. Il y a cinq cartons ouverts sur le sol et une valise sur la table. J’ai déjà emballé quelques bibelots et livres. Je relève la tête quand j’entends un bruit de porcelaine brisée. Mistigris relève sa petite tête et me lance un regard étonné, elle penche la tête sur le côté.

« Mistigris, mon vase ! » Je crie un peu en me dirigeant vers elle. Mais elle ne m’attend pas et file sous la garde robe. Je m’abaisse et commence à ramasser les morceaux épars sur le sol. J’entends quelqu’un frapper à la porte, je me relève et je vais ouvrir. Je rencontre un regard émeraude intense, qui me fait rougir légèrement.

« Euh … hum … bonjour … Que puis-je … puis-je faire pour vous ? » Je bafouille misérablement et je me sens tellement stupide.

« Bonjour … Hum, j’ai pensé que tu aurais besoin d’aide… Il semble que je ne me sois pas trompé ! » Me répond-il en jetant un regard à al pièce.

« Heu, comment avez-vous eu mon adresse ? » Je questionne, mal à l’aise, surtout que mes sous-vêtements sont étalés sur mon lit … La situation est relativement embarrassante … je rougis encore plus.

« L’agence … tu leur as donné ton adresse pour le dossier… Alors besoin d’aide ? » Il me répond avec un gentil sourire.

« Euh … vous ne travaillez pas aujourd’hui ? Je ne voudrais aps vous ennuyer … je sais me débrouiller ! » je réponds d’une voix un peu base et tremblante.

« Non, je suis en congé … et simple question : comment comptes-tu transporter tout cela jusque l’appartement ? » me demande-t-il d’une voix amusée.

« Euh … je … n’y avais pas encore réfléchit … mais je vais trouver ! » J’ai repris de l’assurance. Non mais il ne croit quand même aps que je suis une femme dépendante des hommes ! Je sais me débrouiller…

« Hum, d’accord … tu es sure de ne pas vouloir que je t’aide ? » il me fait un sourire amusé.

« Euh … hum d’accord … si ça ne vous dérange vraiment pas … » Je m’efface et le laisse entrer. Après tout je me vois mal transporter mes caisses en bus, et je n’ai trouvé personne dans mes amis pour m’aider… Disons qu’il tombe à point … et puis il est trop beau pour lui refuser quelque chose … Je secoue la tête, mais à quoi je pense là !

Il entre et dépose sa veste sur la chaise, lançant un regard circulaire à la pièce. Ses yeux s’arrêtent sur le vase casé. Ils ‘approche et commence à ramasser les morceaux de porcelaines. Soudainement, Mistigris sort de sa cachette et s’approche du nouveau venu. Elle el regarde puis s’approche à lui et se frotte amicalement à ses bras. Il tend la main et la caresse. Fausse et traite comme elle est, Mistigris commence à ronronner et se couche sur le côté avant de montrer son ventre, pour obtenir plus de câlins.

« Alors c’est elle Mistigris … Elle est affectueuse pour un chat » déclare-t-il en souriant.

« Oui si on veut … » je réponds plutôt mécontente de sa réaction de traitresse.

Ilo finit de ramasser les morceaux de porcelaine et les jettent à la poubelle, puis il vient me rejoindre près du lit où je continue de plier mes habits. Je sens mes joues rougir alors que ses yeux parcourent les lit et s ‘arrêtent un peu trop longtemps à mon goût sur mes sous-vêtements. C’est la première fois qu’un homme observe mes dessous … je trouve ça embarrassant u plus au point. Il finit par détourner les yeux, les joues rosées.

« Hum dis-moi de quoi tu veux que je m’occupe… « propose-t-il gentiment.

« Euh les livres là-bas sont à emballer… dans une caisse. » je déclare en les pointant du doigt. Il hoche positivement de la tête et se dirige par là, suivi par Mistigris qui continuent de se frotter à lui et de ronronner. Il emballe els livres et les autres bibelots sur le temps que je m’occupe de mes vêtements. Ensuite il m’aide à fermer les boîtes. Je dois reconnaitre qu’avec lui, cela a été beaucoup plus rapide. Je ne peux m’empêcher de lui sourire.

« Midi trente… » déclare-t-il en regardant sa montre, « si on mangeait un truc ? »

« Euh … je crois que j’ai plus rien dans les placards … » je déclare gênée par mon aveux.
« Pizza ça te tente ? » propose-t-il.

« Pizza … euh … oui pourquoi pas, ça fait longtemps que je n’en ai aps mangé » je lui réponds avec un petit sourire.

Il sort son téléphone portable pendant que je vais chercher des assiettes dans la cuisine et passe commande. Je l’observe en biais. Ile st plus que séduisant et attirant… je n’ai jamais vue un mec aussi beau, on dirait un dieu. Mes joues me brûlent à nouveau. Il tourne la tête vers moi et me sourit à nouveau. Je me trouble un peu plus et baise les yeux. En revenant vers lui je remarque qu’il joue avec ma chatte, qui l’a adopté. Je m’assois par terre, le dos contre le mur à côté de lui. J’éclate de rire quand Mistigris lui saute sur les jambes et se roule en boule sur ses genoux. Je tends la main vers elle et la caresse sur le haut de sa tête.

« Adopté par vous deux ? » demande-t-il avec un sourire taquin.

« Euh … oui bien sur ! » je lui réponds avec un léger rire.

« Alors tutoie-moi s’il te plait … après tout on est colocataire non ? » me déclare-t-il avec une voix douce.

« D’accord … si ça vous … si ça te fais plaisir… » Je réponds en baisant les yeux vers Mistigris qui ronronne sur ses jambes… »

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POV Asuran

« Je souris en regardant ma compagne se battre avec son chat. Elles sont amusantes à deux, elles vont égayer mes soirées. Enfin, je crois. Cagalli est maintenant à genoux devant l’armoire et utilise tous les arguments possibles pour convaincre la chatte de sortir de sa cachette. Cette dernière ne semble pas convaincue par les propositions de sa chère maîtresse. La jeune femme grommèle de mécontentement et hausse le ton. Elle est de plus en plus énervée et tend la main pour attraper la boule de poil, qui se colle un peu plus au mur. Je me lève et me dirige vers ma colocataire. Arrivé à son hauteur, je m’agenouille pour apercevoir le chat.

« Mistigris sort de là tout de suite ! » crie ma voisine frustrée du temps passé à essayer d’attraper son chat.

Je sens que la situation ne va pas s’arranger rapidement. Profitant du fait que Mistigris me tourne le dos et fixe son attention sur sa maîtresse pour tendre la main et saisir l’animal par la peau du coup. Je ramène la chatte vers moi et la sors de sa cachette. Je me relève et fait un sourire à Cagalli qui écarquille les yeux de surprise. Je la fixe droit dans les yeux, elle possède de magnifiques et envoûtants disques dorés. Elle dévie ses pupilles vers le bas, embarrassée. Je remarque seulement ses joues rosées et je détourne lentement mes yeux.

« Hum, je la mets dans son panier… » Je déclare en enfermant Mistigris à l’intérieur d’un panier de voyage.

« Où est-ce que tu as appris à t’occuper des chats ? » demande intriguée ma charmante compagne.

« J’avais 3 chats quand j’étais petit … en fait j’ai grandit entouré de chat, ma mère les adore et moi aussi. » Je réponds avec un beau sourire.

« Oh je vois… c’est surement pour cela qu’elle t’aime bien » déclare avec un air sur d’elle Cagalli. Je souris amusé des conclusions de ma voisine.

« Bon reste à transporter tout cela à l’appartement ! » Je déclare en me relevant.

« Hum oui … mais comment je vais … » commence-t-elle.

« Hum j’ai mon idée sur la question, fais moi confiance… » Je lui réponds avec un beau sourire. »

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POV Kira

« Je regarde le soleil se coucher sur la plaine au loin. Le paysage africain est magnifique en fin de journée, tout ici prend des déclinaisons rougeâtres et orangées rendant le panorama chaleureux et vivant. J’aime observer la savane au moment précis où l’astre Roi du jour décline pour laisser sa place à sa sœur argentée au cœur du ciel. Ce spectacle vaut toutes les richesses du monde et je ne me lasse pas de l’observer, admiratif et comblé.

Il fait nuit maintenant et je détache mes yeux du décor pour les reporter sur la beauté à la peau dorée par le soleil qui dort nue sur le lit. Flay est épuisée par notre randonnée et nos ébats sensuels de nuit. Je souris en l’observant, elle est presque parfaite comme toutes mes anciennes conquêtes… Mais il lui manque à elle aussi quelque chose … Et c’est cela qui fait que je sais déjà qu’une fois rentrer je la quitterais même si elle est une maîtresse admirable capable de combler n’importe quel homme. Je suppose qu’elle a eu assez d’amants pour connaître ce que les hommes désirent lors d’une relation sexuelle… c’est vrai qu’elle est imaginative et osseuse à ce niveau-là. J’apprécie nos échanges physiques, mais ils ne me comblent pas comme Asuran et sa tendresse me comblent… rien ne peut lui être comparé, notre amour embellit et rend précieux chaque moment que nous partageons.

Asuran ….

Il me manque tellement… être privé de lui est une souffrance atroce… Depuis que je le connais, c’est la première fois que nous sommes séparés aussi longtemps. Jamais nous n’avions eu à nous priver de l’autre pendant plus d’une journée … sauf quand il part en voyage d’affaire pour son entreprise, mais alors nous nous téléphonons minimum une fois par jour juste pour entendre la voix de l’autre. Cette fois par contre, je subis un sevrage de lui et j’en souffre au plus profond de moi. Je pais cher mon caprice…. Penser à lui ne me suffit plus, j’ai besoin de lui ; de sa présence ; d’entendre sa voix ; de me coller à lui ; de l’embrasser ; d’être avec lui tout simplement… Je l’aime au point de me sentir mourir loin de lui, parce que sans lui, je me sens vide, incomplet …

Je tourne de nouveau mon regard vers le paysage. Il fait presque nuit maintenant et je ne distingue plus grand-chose à l’extérieur. Je soupire de tristesse. La prochaine fois que je pars en voyage c’est avec lui … Nous choisirons une destination ensoleillée et qui nous plait à tous les deux et puis nous louerons un appartement ou une maison … et nous pourrons nous retrouver, reconstruire ce que mes nombreux caprices ont détruit lentement. Pour la première fois de ma vie, j’ai peur de perdre Asuran … je devrais me trouver une maîtresse stable, peut-être qu’alors les choses seront plus simple… J’en parlerais à Asuran. Mais je sais déjà que je en partirais plus sans lui, sauf contraint et forcé…

Je ferme les yeux et savoure la légère brise nocturne qui souffle. Elle rafraichit l’air et le sol après une journée de soleil intense. Je sens deux bras enserrer ma taille et un corps se coller au mien. Je me contente d’ouvrir les yeux mais je ne réagis pas. Flay se blottit un peu plus contre moi, sa poitrine nue pressant contre mon dos.

« Tu ne dors pas… » Murmure-t-elle avant d’embrasser ma peau nue.

« Non… je n’étais pas fatigués » Je lui réponds d’une voix base.

« Si tu veux, j’ai une idée de jeu qui devrait te plaire… » Susurre-t-elle d’une voix sensuelle.
Je souris… Flay reste Flay ! Elle croit que notre relation basée sur nos rapports physiques me retient près d’elle. Elle n’a aps tord mais il faut plus que ça pour enchaîner quelqu’un à vie… quelque chose que même avec son physique de déesse, elle ne pourra jamais obtenir de moi … je finis par me retourner vers elle et par embrasser ses lèvres chaudes et sensuelles, mes mains parcourant librement son corps nu et redessinant ses courbes. Instinctivement, je sais que ce qui va suivre sera intense et passionné. Pour une fois, c’est moi qui vais décider et prendre les initiatives de nos jeux… »

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POV Cagalli

« Je m’étire paresseusement dans mon lit. J’ai un sourire satisfait sur mes lèvres et une sensation de bien être complet m’envahi…. Seigneur, je n’ai jamais eu un lit aussi confortable avant, j’en suis sure ! Mistigris est roulée en boule au pied du lit et semble savourer elle aussi notre nouveau confort. Je m’assieds enfin et lance un regard vers l’horloge, il n’est que 7h30 et je suis déjà réveillée. Je me lève et hésite… est-ce nécessaire que je m’habille ? Je réfléchis quelques instants avant de décider que mon colocataire doit encore dormir et de quitter silencieusement ma chambre. Je traverse le couloir et descends les escaliers dans la pénombre et entre dans le salon toujours à pieds nus pour ne pas faire de bruit. Une tasse de café ne sera pas de refus, ensuite je m’habillerais. Je traverse le salon vers la cuisine.

« Joli nuisette » déclare une voix masculine dans mon dos.

Je me fige, les muscles tendus. Il est déjà debout… j’inspire profondément pour calmer mes nerfs et la frayeur qu’il vient de me faire en parlant. Ensuite je prends mon courage à deux mains et je me tourne vers lui. Il est assis dans le divan, une tasse à la main et me fixe avec un gentil sourire. Je ne peux m’empêcher de le détailler comme à chaque fois. Il porte un pantalon en toile et une chemise simple, il a les cheveux un peu en bataille. Il est loin de l’image de l’homme d’affaire parfait que j’ai eu l’occasion de voir à plusieurs reprises. Il est complètement décontracté et encore plus séduisant que d’habitude. Je sens mes joues rougir alors qu’il me détaille comme je le fais pour lui. J’ai l’impression que ses yeux s’arrêtent sur mon décolleté avant de descendre sur mes jambes… Ma courte nuisette cache peu de chose.

« Euh … je … je croyais que tu étais encore couché… » J’arrive à balbutier alors que son regard se reporte à nouveau sur ma poitrine, enfin je crois…

« Un coup de téléphone à donner à l’étranger… Désires-tu du café ? » Me demande-t-il avec un sourire.

« Euh … oui, mais je vais aller le chercher … ça ira » je réponds les yeux baisé vers le sol, les joues toujours brûlantes.

J’ai été stupide de sortir comme ça de ma chambre. Et je m’en veux un peu. Je ne peux pas lui en vouloir de me déshabiller du regard alors que j’expose mon corps par une nuisette courte et moulante. J’ai peur qu’il s’imagine que je désirais le provoquer ou le séduire… je me sens stupide… Il faut dire que je n’ai pas l’habitude de devoir partager mon intimité avec un homme, avec une femme non plus ceci dit, j’ai toujours vécu seule avec mon chat. Je reconnais que l’idée de dormir ici cette nuit m’effrayait un peu. En temps normal je n’aurais jamais accepté de vivre seule avec un homme, qui plus est un inconnu ! Qui sait à quoi il pense ? Mais je n’ai pas récité à mon impulsion quand je l’ai vu. Bien sure j’étais plus penchée vers le non que le oui en venant visiter mais je voulais quand même voir… le temps me manquait pour faire la fine bouche question appartement. En le voyant j’aurais dû refuser, Miakka me l’a assez répété, mais quelque chose m’a attiré vers lui, quelque chose que je ne peux expliquer et qui est toujours en moi ; quelque chose qui me donne envie d’être dans ses bras… Je me frappe mentalement ! Aurais-je inconsciemment décidé de sortir de ma chambre dans cette tenue pour le séduire ? Ce n’est pas mon genre, pourtant je ne peux pas nier en avoir envie. Je sens une présence près de moi et sa main se poser sur mon épaule. Je sursaute et relève la tête, paniquée.

« Est-ce que ça va ? » me demande-t-il avec un air un peu inquiet.

« Euh je … je … » je n’arrive pas à répondre à sa simple question.

Je me sens perdue, stupide et fragile tout à coup. Il faut dire qu’il n’y a aps si longtemps qu’Ahmed m’a quitté et la rupture n’a pas été facile pour moi. Il m’a larguée pour une autre, plus disponible et moi comme une idiote j’en suis encore amoureuse enfin je crois ! Je me suis noyée dans le travail et le déménagement pour ne plus penser mais aujourd’hui je suis en congé et donc j’aurais toute la journée pour ressentir ma solitude. En plus je suis seule avec un mec séduisant comme un dieu et je sais que je n’ai aucune chance de l’intéresser. J’ai mal au cœur et je regrette d’être là, pitoyable avec des larmes qui roulent doucement et lentement sur mes joues ; dans me tenue légèrement provocatrice et avec mes doutes et mes peurs qui m’empêchent de répondre à une simple question de politesse ! Je baise la tête honteuse d e me montre si fragile et faible devant lui… »

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POV Asuran

« Je la regarde étonné et un peu désorienté ! Elle est là devant moi, les joues rougies et souillées par des larmes. Elle affiche un air apeuré et perdu mais surtout ses yeux sont emplis d’une immense tristesse que je ne peux m’expliquer. Pourquoi pleure-t-elle ? Je n’arrive pas à comprendre… et je ne sais aps comment réagir face à ses larmes ! Je me contente de la regarder comme un idiot… Il faut dire que je n’ai jamais vu une femme pleurer en ma compagnie, généralement elles sont plutôt satisfaites et comblées. Même Kira ne m’a jamais fait le coup de pleurer. Mais là je reste stupidement à la regarder et je me sens triste de la voir dans cet état. Il doit y avoir quelque chose qui la fasse pleurer mais j’ignore quoi. Ce n’est pas ne restant planté à quelques aps d’elle sans bouger ni parler que j’arriverais à l’aider, c’est sure ! Il me faut faire quelque chose… J’inspire et pour une fois je laisse mon instinct parler plutôt que ma logique….

Je m’approche d’elle alors qu’elle baisse la tête pour masquer ses larmes. J’hésite un peu … oh et après tout je ne vais rien faire de mal, tant pis pour mes préjugés ! Je passe mes bras autour de sa fine taille et l’attire contre moi. Je la serre légèrement et je caresse son dos, mais je ne lui dit rien… J’ignore quoi dire au fait. Au début, elle s’est contracté un peu surement surprise par mon geste, mais au bout de quelques minutes elle se blottit contre moi, cherchant le réconfort je suppose. Je ne peux m’empêcher de sentir sa poitrine pressée contre mon torse et son odeur enivrante. J’ai bon savoir que ce n’est pas le moment, je ne peux m’empêcher de remarquer ces petits détails. Je trouve qu’elle est bien dans mes bras, la vague impression que c’est sa place, là contre moi…

Elle se calme un peu mais reste contre moi. J’aime imaginer qu’elle apprécie autant que moi notre contact physique. Je continue de caresser lentement son dos, et enfouie mon nez dans ses cheveux dorés. J’aime l’avoir contre moi autant que j’aime avoir Kira dans mes bras. Je n’ai jamais été aussi attiré par une femme, pas de cette manière incontrôlable en tout cas. Bien sûr les femmes m’attirent, certaines plus que d’autres mais j’ai toujours eu mes sentiments et sensations sous contrôle, aucune ne peut se vanter de m’avoir attiré et rendu fou d’elle au point de céder juste à la tentation. Mes conquêtes et relations sexuelles ont toujours été réfléchies.

Mais Cagalli est différente des autres….

Déjà lors de notre première rencontre elle m’avait attiré. Elle ne ressemble pas aux femmes que je côtois dans mon travail ou dans les soirées. J’ai eu pour maîtresse de sublime beauté, riche et qui mettaient leur atout féminin en valeur par des robes courtes et des décolletés plongeants parfois à la limite de l’indécence. Cagalli m’est apparu en jeans et pull large, rien de la mettait en valeur dans ses habits et j’ignore pourquoi je n’ai aps pu rester indifférent à son charme naturel. Ses yeux m’ont vite envoûté et j’avoue qu’avant même de la faire visiter mon duplex, je la désirais pour colocataire. Elle a aps mal occupé mes pensées depuis notre première rencontre… je ne vais aps le nier, je la désire … mais pas comme n’importe quelle autre femme. Ce que je veux c’est l’avoir à moi, complètement, âmes, cœur et corps… comme j’ai Kira ! Je crois avoir eu un coup de foudre et tout ce que je souhaite maintenant c’est la séduire, le rendre amoureuse de moi comme je suis entrain de tomber amoureux d’elle. En plus de mon attirance physique, j’ai un besoin de sa présence et de la voir sourire comme hier. Elle apaise en partie la douleur de savoir Kira loin de moi. Quand elle est près de moi, elle comble le vide que mon amant à laisser en partant en vacances et elle détourne mes pensées de lui. Je ne suis accaparé que par elle.

Elle se détache de moi lentement et essuie les larmes qui roulent encore sur ses belles joues. Elle regarde ses pieds, mais je peux apercevoir les larmes perler de ses yeux et cascader sur sa figure. Je tends la main sans vraiment réfléchir et j’en essuie quelques unes. Immédiatement, elle relève la tête surprise mais toujours avec cet air triste que je rêve de faire disparaître de son visage angélique. Le sourire lui va mieux. Je lui souris et me penche pour embrasser son front. Je la vois rougir violemment et je sens mes joues brûler légèrement. Elle est toujours assez proche de moi, et bizarrement le contact de son corps et sa chaleur me manquent. J’attends un peu, sachant très bien qu’il faut que je parle. Mais là tout de suite, j’ai peur de briser l’enchantement, peur que ce soit la première et dernière fois que nous soyons si proches et si intime.

« Pardon… je …. Désolée… » Elle balbutie d’une voix à peine audible en rapportant de nouveau son regard vers le sol.

« Tu n’as aps à t’excuser… » Je commence me rapprochant un peu d’elle, « hum, j’ai une idée. Assieds-toi dans le divan, je vais chercher 2 tasses de café et si tu as envie ou besoin tu me raconteras ce qui te rend si triste. D’accord ? »

« … Ok… avec du lait et du sucre le café… » Elle murmure après m’avoir lancé un regard un peu surpris.

Je me dirige avec ma tasse vers la cuisine et nous sers deux tasse de café, avec du sucre et du lait pour elle et noir pour moi. J’inspire avant de revenir dans le salon. Elle est assise, les jambes soigneusement pliées sous elle, et la tête vers le bas. Je peux ressentir sa souffrance, et cela me rends triste. Je dépose ma tasse sur la table et lui tends la sienne. Elle relève les yeux et la prends en main. Je m’installe à côté d’elle en silence et j’attends qu’elle commence à parler…. »

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POV Cagalli

« Je fixe le sol, surprise de moi. J’étais dans ses bras, blottie contre lui, si près que j’entendais son cœur battre un peu vite. Il m’a consolée gentiment alors que j’ai eu une réaction incompréhensible… ce qui m’étonne le plus c’est que j’ai aimé cette étreinte, je l’ai même trouvée normal. J’étais si bien contre lui que mes pleurs se sont calmés d’eux-mêmes en partie. J’ai aimé ce contact et son odeur, j’ai aimé avoir l’impression de compter pour lui, d’être si proche de lui. Maintenant je suis assisse, repliée sur moi-même dans le divan à attendre qu’il revienne. Son contact apaisant me manque…. Puis-je réellement lui dire ce qui me rend triste ? C’est tellement pathétique !

Je sursaute légèrement quand il me présente ma tasse. Je relève la tête et la prends en main le remerciant d’un pâle sourire. Il s’assied à mes côtés et commence à boire son café sans rien dire, sans même me poser une question. Il attend juste que je raconte, je suppose. J’apprécie le respect dont il fait preuve et sa délicatesse dans cette histoire. Bizarrement j’ai envie de me confier à lui, de lui raconter pourquoi j’ai craqué après 4 mois. J’ai besoin d’en parler, je crois.

« En fait, je … » je commence sans trop savoir quoi dire. Il tourne la tête vers moi et attend la suite de ma phrase qui ne vient pas.

« Dis seulement les choses comme tu les ressens. » me propose-t-il au bout de quelques minutes. J’hoche de la tête et inspire avant de recommencer.

« C’est simple en fait… Je suis restée 3 ans avec le même garçon, Ahmed. Et puis il y a 4 mois, il m’a quitté… » Je résume beaucoup l’histoire et lui lance un regard. Il fronce les sourcils.

« Quitter ? Comme ça… ? » Questionne-t-il.

« Pas vraiment… Je suis serveuse dans un restaurant, je travaille surtout le soir et une partie de la nuit. Mon jour de congé c’est le mercredi comme je dois travailler le week-end. Lui travaille dans une entreprise en tant qu’employé et est libre le week-end. Je le voyais peu, mais je faisais mon maximum pour être là pour lui. Le jour où il m’a annoncé qu’il me quittait, il m’a dit qu’il avait quelqu’un de plus disponible que moi, qui avait plus de temps. En fait c’est sa collègue avec qui il avait une relation depuis un an. Elle désirait qu’ils vivent ensemble, j’étais devenue inutile et encombrante pour lui. Pour ne plus penser, j’ai abandonné mon jour de congé et j’ai travaillé 7 jours sur 7, de toute manière je n’avais plus rien d’autre à faire…. Et puis j’ai déménagé, cela aussi m’a occupé… Mais tantôt, je… » Je raconte tout avant de faire une courte pause.

Je sens les larmes de nouveau cascader sur mes joues blanches. Il ne dit rien, patientant que je finisse mon histoire. J’inspire et expire plusieurs fois pour calmer mes sanglots oppressant. Je secoue la tête, croyant naïvement que cela chassera mes idées noires. Mais elles restent ancrées en moi. Je reprends mon courage et termine ma phrase, laissée en suspend.

« J’ai réalisé que j’étais seule… que je l’avais perdu… j’ai mal aujourd’hui parce que j’ai refusé d’avoir mal avant. Je ne sais pas si je l’aime encore, mais j’ai peur et je me sens si seule ». Je termine ramenant mes genoux vers moi et cachant ma figure pour pleurer.

Je sanglote bruyamment pendant de longues minutes. Je ne me suis jamais sentie aussi seule de puis la mort de mes parents il y a 10 ans. Je sursaute légèrement quand ses mains m’enlacent et qu’il m’attire contre lui. Je me retrouve, j’ignore comment, assisse sur lui, la tête dans son cou et blottie contre lui entrain de sangloter. Sa main caresse lentement mon dos pour m’apaiser. Au bout de quelques minutes je me calme, mais je ne bouge pas. Je suis bien comme ça, contre lui à l’abri dans ses bras. Il dépose un baiser sur ma tête avant d’enfouir son nez dans mes cheveux. Je ferme les yeux, savourant le calme et la plénitude qui m’habitent.

« Je comprends mieux ta peine… laisse-moi essayer de la faire disparaître » propose-t-il au bout de plusieurs longues minutes de silence. J’ouvre les yeux surprise et peu sure de le comprendre. »

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Fin chapitre 2

Je ne pensais pas le finir comme ça… mais je trouve que ça rajoute un peu de mystère et ça vous donneras envie de connaître la suite ^^ Voilà, remarque, questions et avis sont les bien venue.

Cool merci c'était super ^^

tu as vraiment du talent pour écrire aussi bien^^

Merci de nous faire partager tes fic!!!!

mais de rien ^^ tu sias elles sont toutes ou presque sur 2 sites de fic

sinon j'ai la chapitre 3 en réserve...